Film documentaire - 64 min - HD - Stéréo - Liban - 2015
En co-production avec CINAPS TV, avec le soutien du CNC et Centre National des Arts Plastiques (CNAP). - See more at:
http://www.inthemood.fr/projet/joie/#sthash.JuzV9onU.dpuf
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Une co-production Inthemood, Abbout productions, France 3 Corse, avec le soutien du CNC et de la région Languedoc-Rousillon,
développé au sein du programme Eurodoc.
Beyrouth 2013. Mon oncle et ses amis, anciens combattants de la guerre civile, ne vivent plus qu’à travers la passion des fusils, les parties de chasse et les tournois de tir aux pigeons. En
faisant leur portrait, j’essaie de comprendre comment ma génération pourra sortir du cercle vicieux de la violence, transmise de génération en génération. - See more at:
http://www.inthemood.fr/projet/self-control/#sthash.QcVRGa82.dpuf
Beyrouth 2013. Mon oncle et ses amis, anciens combattants de la guerre civile, ne vivent plus qu’à travers la passion des fusils, les parties de chasse et les tournois de tir aux pigeons. En
faisant leur portrait, j’essaie de comprendre comment ma génération pourra sortir du cercle vicieux de la violence, transmise de génération en génération. - See more at:
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Je viens de terminer ce documentaire tourné au Liban dans une atmosphère d'après guerre. C'est un film qui traite de la sublimation des pulsions guerrières en période de paix. En cette semaine
"Charlie", ce film m'a permis de réfléchir sur la réalité, la violence, la paix... l'importance bien sûr de la liberté d'expression dans notre corps de métier et même le rôle, politique et
engagé, que peut avoir le coloriste dans ses choix et ses propositions face à un film qui impose un regard sur le monde (comme on impose les mains sur un visage).
yrouth 2013. Mon oncle et ses amis, anciens combattants de la guerre civile, ne vivent plus qu’à travers la passion des fusils, les parties de chasse et les tournois de tir aux pigeons. En
faisant leur portrait, j’essaie de comprendre comment ma génération pourra sortir du cercle vicieux de la violence, transmise de génération en génératio - See more at:
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La réalisatrice, Myriam El Hajj, a filmé son oncle Ryad propriétaire d'une boutique de chasse et ses amis. Il s'agissait donc d'un film sur un monde qui a baigné dans une violence de guerre.
En filmant son oncle, Myriam a décidé d'impliquer non seulement sa voix, mais aussi son corps. Et c'est précisément là où le film se joue.
La réalisatrice est une belle jeune femme d'une trentaine d'année, qui trempe ici sa longue chevelure dans un vieux monde d'anciens combattants bedonnants.
Le film est construit en une cinquantaine de tableaux fixes, montés admirablement par Anita Pérez, qui a tressé une histoire où se mêle une ancienne milice à la retraite et une jeune femme qui se
questionne, découvre, observe et interpelle ce monde.
La question pour un coloriste était donc de savoir où se positionner. Du côté d'un monde vieillissant et masculin ou du côté de la jeunesse et de la fraîcheur féminine, avec la vitalité de son
regard personnel et poétique ?
L'image à très tôt tendu vers une désaturation générale, et une palette de couleur plutôt militaire (beaucoup de vert kaki, de jaune vert, pas de bleu, pas de rouge) et des températures de
couleur au néon qui rend blême les visages déjà fatigués.
Tous les extérieurs à la Lawrence d'Arabie version carte postale, ont tendu vers une sécheresse des tons, des lumières accablantes, aveuglantes, à la limite de la
surexposition.
La seul exception est la présence apaisante, féminine de la réalisatrice où le rose pimpant de son pull crée un contraste fort appréciable dans ce monde fort masculinisé.
On pourrait donc dire que je me suis positionné dans le regard de la réalisatrice pour peindre à sa façon ce vieux monde en mal de pulsion guerrière.
Palette de couleur du film
Cette image représente les palettes de couleur (dominantes) utilisées tout le long du film dans l'ordre chronologique. Toutes les images du film sont ici synthétisée créant ainsi une sorte de
code barre couleur du film dans son entier.
Paul Champart
french colorist
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